Guido Poels travaille pour Cevek depuis 1991, d'abord comme représentant commercial, avant d'embarquer en 2010 dans l'aventure d'un rachat de l'entreprise par les cadres. Depuis, il en est à la fois gérant et coactionnaire. Il compte bien entendu sur l'assistance d'IMPACT pour trouver des profils techniques spécifiques qui acceptent de mettre les mains dans le cambouis – ce qui est loin d'être simple.
Depuis sa création dans les années 70, Cevek se focalise sur deux piliers : d'une part les portes et fenêtres, de l'autre le chauffage et les sanitaires. La plus grande préoccupation est l'économie d'énergie et Cevek est aussi la première entreprise limbourgeoise spécialisée en chauffage par le sol. Quand le fondateur Louis Vreys a pris sa retraite en 2010, le flambeau fut repris par deux fidèles collaborateurs, Guido Poels et Wilke Slenders.
C'est ainsi que Cevek a grandi, jusqu'à compter 30 collaborateurs. Car si le département portes et fenêtres a fini par disparaître, c'est au profit du monde du chauffage et de la ventilation, dans lequel la firme limbourgeoise s'est spécialisée. En témoigne sa salle d'exposition inaugurée en 2015 : pour satisfaire la demande croissante en projets globaux, Cevek se consacre aussi à la conception et à l'installation de salles de bains et cuisines sur mesure.
Mutation du monde du chauffage
Au fil des ans, le secteur du chauffage a considérablement changé, explique Guido : « Il y a 25 ans, une installation de chauffage se composait, grosso modo, d'une chaudière au mazout, de quelques radiateurs, d'un brûleur et d'un boiler. Mais depuis, le champ des possibilités s'est fortement élargi : chaudières au gaz ou à condensation, pompes à chaleur, panneaux solaires et photovoltaïques, récupération des eaux de pluie… L'assortiment s'est incroyablement étoffé. »
Ces grands changements ne sont pas sans effet sur les besoins en personnel compétent, dont la recherche pose un problème aigu. « Autrefois, les élèves venaient de l'école professionnelle, où ils avaient étudié les techniques de chauffage central. Mais aujourd'hui, le métier a tant évolué qu'il faut un solide bagage technique et souvent se perfectionner et se recycler. Nous avons besoin de profils techniques ou d'élèves de l'enseignement professionnel ayant en outre une formation technique en électricité, électronique ou électromécanique, ou mieux encore, en climatisation et techniques de régulation. »
Une quête compliquée
Et c'est là toute la difficulté. « Ces profils techniques rechignent souvent à prendre un marteau ou une molette en main. Beaucoup caressent plutôt l'ambition, à terme, d'une fonction commerciale, aspirent à devenir représentants de produits techniques ou opérer des calculs. Ces travailleurs n'ont aucune envie de trimer en plein hiver sur un gros œuvre en chantier. Or nous, nous avons justement besoin de collaborateurs ayant des compétences techniques, mais qui acceptent aussi de mettre les mains dans le cambouis. »
Depuis 2014, IMPACT assiste Cevek dans sa quête compliquée. « IMPACT connaît également de telles difficultés. Pourtant, l'agence parvient à trouver des candidats adéquats. Et elle le fait de façon honnête : elle ne nous envoie pas une myriade de candidats, mais seulement ceux qui conviennent réellement. Vous savez, les entretiens téléphoniques ou physiques avec des candidats qui ne répondent pas à nos attentes sont une perte de temps et une source d'irritation. À quoi bon abonder en superlatifs et faire miroiter des merveilles aux yeux du client : quand la promesse n'est pas tenue, c'est la déception et l'effet inverse qui se produit. C'est justement le piège dans lequel IMPACT ne tombe pas. »