Depuis plus de dix ans, Mélan se consacre corps et âme à son travail dans la musique et l’événementiel. Un secteur qui, dans le contexte pandémique, s’est hélas retrouvé paralysé. Sur le plan financier, la crise a affecté beaucoup de monde, y compris Mélan. À la recherche d’une solution, ce dernier a ainsi frappé à la porte d’IMPACT. Avec son diplôme d’électricien et son expérience antérieure dans le domaine, IMPACT lui a rapidement trouvé un nouveau défi chez Engie Fabricom.
Après ses études d’électricien, Mélan a travaillé pendant quelques années en tant que technicien-installateur électrique, mais son amour de la musique a rapidement pris le dessus, et il a fait de sa passion son métier. Il y a une dizaine d’années, il a ainsi commencé à travailler dans le monde de la musique et de l’événementiel à l’issue d’une reconversion professionnelle, et ce jusqu’à ce que le coronavirus frappe sans pitié le secteur de Mélan.
Une fonction double liée à la musique
Avant l’arrivée du virus, Mélan endossait deux fonctions. « Je travaillais à temps partiel comme technicien son et lumière pour des théâtres, festivals, opéras, salles de concert, etc. Je pense notamment à l’Opéra royal de Wallonie, à l’Orchestre philharmonique royal de Liège, ou encore au festival Les Ardentes. Et aussi à La Zone, un lieu incontournable de la scène underground belge et liégeoise. En règle générale, j’avais des contrats temporaires de quelques semaines ou mois pour un spectacle ou un concert spécifique et, dans ce cadre, je veillais à ce que le son et la lumière soient impeccables. »
En temps normal, Mélan travaille également comme indépendant, en tant que tour manager de groupes de musique. « Je m’occupais essentiellement de la logistique : hôtels, budgets, planning des interviews et des séances photo, etc. Je travaillais en étroite collaboration avec les différents organisateurs et les salles : je m’assurais que tout le matériel était disponible à l’arrivée du groupe, que les membres recevaient les repas qu’ils souhaitaient, etc. J’accompagnais les groupes en tournée et je réglais tout dans les moindres détails. »
La fausse note du coronavirus
Pour Mélan, c’était le mélange parfait, jusqu’à ce que le coronavirus débarque de Chine et contraigne le secteur musical et événementiel à fermer ses portes. « Cela fait plus d’un an que je suis au chômage technique. Je touche un peu d’argent grâce à mon emploi à temps partiel, mais bien entendu, mon travail s’est arrêté du jour au lendemain, dès que les concerts et festivals ont été interdits. En d’autres termes, j’ai subitement perdu la moitié de mes revenus, puisque je ne gagne plus rien en tant que freelance. »
Au bout de six mois, Mélan a été contraint de trouver un nouvel emploi afin d’éviter les problèmes financiers. « Heureusement, je pouvais compter sur ma formation d’électricien. Comme le nom d’IMPACT revenait souvent dans les offres d’emploi intéressantes, j’ai créé mon compte sur le site web de l’entreprise. J’ai pris contact avec l’agence la plus proche de chez moi, et nous avons immédiatement discuté de mon CV, de mon profil, de mes attentes, etc. »
Un emploi très varié
Mélan a pu commencer presque tout de suite à travailler dans l’entreprise d’envergure Engie Fabricom. « J’ai débuté par une courte mission intérimaire de deux semaines. Durant cette période, j’ai démontré que j’étais capable de fournir un travail de qualité. Ainsi, j’ai rapidement pu établir une relation de confiance. L’entreprise a constaté que je me débrouillais très bien, y compris pour des tâches que je n’avais encore jamais effectuées auparavant, comme du câblage. Et puis, ma connaissance de l’anglais constitue un immense atout, surtout en Wallonie. Après ces premières semaines, mon contrat a été prolongé, et on m’a proposé un engagement fixe à durée indéterminée. J’ai néanmoins préféré opter pour un contrat à durée déterminée qui se terminera en août, afin de voir comment la situation évolue dans le secteur de la musique et de l’événementiel. Et malgré cela, je me suis vu confier de plus en plus de responsabilités : c’est vraiment agréable. »
Mélan apprécie beaucoup ce nouvel emploi. « En fait, je travaille à la fois comme électricien, câbleur et monteur-installateur. J’interviens sur différents projets et chantiers, et pour toutes sortes d’entreprises. J’ai entre autres travaillé pour AB Inbev, Essity et Safran, j’ai déjà installé des antennes bluetooth pour capter les vibrations de machines, placé des appareils de détection de gaz lors de l’utilisation de produits chimiques, etc. La problématique, le contenu de la fonction, l’environnement, etc. varient sans cesse du tout au tout. Cette diversité me motive vraiment, et ces expériences sont très enrichissantes. »
L’esprit tranquille
En cette période difficile, Mélan est satisfait de la solution proposée par IMPACT. « Le contact m’a tout se suite semblé positif, et cela s’est confirmé dès l’instant où j’ai commencé à travailler. IMPACT a continué à me témoigner de l’intérêt et à m’appeler pour savoir comment j’allais et si tout se passait bien. De plus, j’obtiens toujours immédiatement une réponse claire à mes questions, et sur le plan administratif, le suivi est excellent : je suis payé correctement et à temps. Mon expérience a donc été très positive, et je suis rassuré de savoir que je peux m’adresser à IMPACT en toutes circonstances pour trouver du travail. »
Aujourd’hui, la campagne de vaccination avance bon train et le ciel se dissipe pour le secteur musical et événementiel. Alors, quel sera le choix de Mélan ? « Mon cœur battra toujours plus vite pour la musique. J’espère donc pouvoir reprendre mes activités d’avant. Cependant, j’apprécie beaucoup la liberté que m’offre le statut d’intérimaire. C’est aussi la solution idéale pour traverser cette période difficile sans avoir à me tracasser à propos de ma situation (financière). Mais je l’avoue : j’apprécie tellement mon emploi actuel que j’envisage la possibilité de le combiner avec mes autres activités à l’avenir. »