En février 2021, Piotr foulait le sol belge pour y travailler par l'entremise de l'agence IMPACT. Après la Grande-Bretagne et la France, une nouvelle aventure s'ouvrait ainsi pour cet ouvrier polonais de 55 ans. Aujourd'hui, Piotr est spécialisé dans la fabrication et la finition de plans de travail de cuisine. Il aime la Belgique et plus encore la collaboration et les bons soins prodigués par IMPACT.
Dans sa Pologne natale, Piotr, 55 ans, a longtemps travaillé dans le secteur de la construction, mais il avait envie de changer d'air. Après un passage comme district manager d'une grande chaîne de supermarchés, comparable à nos Delhaize ou Carrefour, il s'est rendu compte que passer des journées entières à des tâches administratives et de bureau ne lui donnait pas la satisfaction qu'il ressentait lorsqu'il travaillait dans le secteur du bâtiment.
La nostalgie des mains sales
C'est la nostalgie du travail manuel – le carrelage, le ciment, la construction de murs, voire de maisons – qui poussa Piotr à quitter sa Pologne natale à 39 ans pour Londres. « Autant appeler un chat un chat : à Londres, j'allais beaucoup mieux gagner ma vie qu'en Pologne. C'est l'une des raisons pour lesquelles mon épouse et mes enfants m'ont incité à tenter l'aventure. J'ai d'abord hésité, puis nous avons décidé d'y aller ensemble. C'est ainsi que j'ai travaillé pour le secteur de la construction pendant 10 ans, à différents endroits d'Angleterre. »
Durant toute sa vie, Piotr a été confronté aux changements. « Durant ces 10 années outre-Manche, j'ai en effet habité dans dix appartements différents ! Alors le changement, ça me connaît ! Du coup, venir en Belgique était beaucoup plus facile. Je comprends que des spécialistes ayant un profil similaire au mien puissent hésiter à opter pour l'étranger, mais je ne peux que leur recommander de sauter sans crainte le pas. Même si on ne parle pas la langue locale. Car de toute façon, on peut toujours rentrer au bercail si ça ne marche pas… »
Retour en Pologne
Après 10 années à Londres, où demeurent toujours ses filles, notre ami revient en Pologne en 2015. « J'y ai trouvé un emploi auprès d'une entreprise qui bâtissait de grands magasins de sport pour des marques réputées comme Adidas, Puma et Reebok. Mais c'était assez éloigné de la région dont j'étais originaire, ce qui m'a encore contraint à des déplacements incessants, du nord au sud et d'ouest en est. Après 6 ans, je me suis dit qu'il était temps de faire autre chose. »
Et c'est ainsi que Piotr, après un bref détour en France, a franchi la frontière belge en février 2021. « Sur Internet, je cherchais des emplois et des pays où la connaissance de l'anglais pouvait suffire. En Allemagne, l'allemand est souvent nécessaire ; en France, le français est obligatoire et la connaissance de l'anglais assez limitée. J'ai écrit à plusieurs bureaux d'intérim du Benelux, attendant une réponse positive, mais sérieuse. Je cherchais prioritairement un emploi de carreleur, mon ancien métier. »
D'emblée, de bonnes sensations
Piotr fut d'emblée séduit par la réponse et le premier contact avec IMPACT. « Joanna, l'une des conseillères en recrutement chez IMPACT, fut la première à me donner une réponse correcte à ma candidature. Dans les autres agences d'intérim, on était presque étonné que je demande à quel endroit j'allais travailler, quels équipements ou documents je devais apporter, etc. Ça donne l'impression de n'être qu'un numéro et que la firme manque de sérieux. »
C'est tout l'inverse chez IMPACT, où les sensations furent d'emblée positives : « Avec Joanna, j'ai tout de suite vu qu'on était à un autre niveau. Le fait qu'elle connaisse le polonais était évidemment un atout. Elle m'a trouvé un emploi en me précisant, entre autres via Skype, que la porte de l'agence serait toujours ouverte pour moi et qu'elle se tiendrait prête lorsque j'arriverais en Belgique. Les relations, y compris avec ses 2 autres collègues d'IMPACT, ont toujours été très spontanées et personnelles. C'est très agréable. »
Une révélation dès le premier jour
Piotr n'a pas oublié le voyage en auto de la Pologne vers la Belgique. « C'était la première fois que je faisais un si long déplacement en voiture. En passant par l'Allemagne et les Pays-Bas, j'ai finalement rejoint Hasselt et le siège central d'IMPACT. J'y été chaleureusement accueilli, et l'on a même offert une nuit dans un très bel hôtel. Ce fut une révélation de constater qu'une agence d'intérim osait consentir une telle dépense pour une personne comme moi, qu'elle ne connaissait pas encore vraiment. Fixer de suite une norme et lancer un message clair aux intérimaires est à mes yeux un bel avantage pour l'agence. »
Malheureusement, en raison de la pandémie, Piotr a dû passer sa première semaine de travail en Belgique… en quarantaine. « Mais en soi, ce n'était pas un drame. J'ai ainsi pu m'habituer à mon nouvel environnement, lire et m'informer à propos de l'emploi, de la Belgique, etc. En plus, j'ai pu prendre possession d'un appartement qu'IMPACT avait prévu pour moi. Une fois de plus, j'ai été agréablement surpris par la taille de la chambre. Et chaque fois que j'avais une question, IMPACT y répondait de suite avec plaisir. C'est d'ailleurs toujours le cas. »
Corriger le tir
Pourtant, tout ne s'est pas réellement passé comme prévu. « J'avais d'abord opté pour un emploi de carreleur, mais après un mois, il a fallu se rendre à l'évidence : tout n'allait pas toujours comme sur des roulettes. IMPACT a fait preuve de beaucoup de compréhension et m'a demandé si je voulais rester en Belgique. J'ai répondu oui. L'agence a payé le loyer le temps que je trouve un nouvel emploi, c'est vraiment un beau geste. Finalement, elle a trouvé 4 fonctions auprès d'autant d'entreprises. Suite aux entretiens d'usage, j'ai pu choisir entre deux propositions intéressantes. »
En fin de compte, le relatif échec du premier poste n'a pas été une mauvaise chose. « Mon job actuel me convient mieux. L'environnement aussi. C'est un emploi avec beaucoup de travail manuel. Je dois chaque fois répéter les mêmes opérations ou travailler sur les mêmes machines. Certains s'en lassent, mais moi j'aime ça. Cela me donne chaque fois la possibilité de me spécialiser dans quelque chose, au point d'approcher la perfection. »